Le Maire Birahim Diagne recadre la Centrale INNOVENT et menace.

Gscom Team 22/06/2019 19:29:56 Développement
Le Maire Birahim Diagne recadre la Centrale INNOVENT et menace.

Le Maire et la population de Sakal sont visiblement très remontés contre la société INNOVENT suite à la sortie du médiatique de son responsable. L’édile de Sakal qui a décelé des « contrevérités » a tenu à apporter de nouveaux éclairages non sans redire la détermination des populations à aller jusqu’au bout et d’appeler l’Etat du Sénégal à s’impliquer dans cette bataille.

Le feuilleton entre la Mairie de Sakal et la Société d’exploitation d’énergie solaire est encore loin de connaitre son épilogue. Et la dernière sortie du responsable de la société INNOVENT n’a pas été du goût de Birahim Diagne qui a tenu à « recadrer » ses responsables non sans apporter des éclaircissements sur la nature du contentieux pour lequel, « les Sakalois sont prêts à aller jusqu’au bout ». D’abord, sur la nature du contrat, le Maire de Sakal tient à démentir les responsables de la société INNOVENT et de dire avec force que « L’Institution municipale de Sakal n’a jamais signé le moindre contrat ou document avec cette société ». Et Birahim Diagne de préciser : « Nous avons signé une convention avec la Société EXIMAG.SA en 2016. Et dans ce contrat, il a été clairement écrit que si le partenaire EXIMAG rétrocède le projet à une autre société, cette dernière va hériter du passif et les délais resterons inchangés ». Suffisant pour que le maire de Sakal clame son étonnement sur la « posture » adoptée par le repreneur INNOVENT qui, selon lui, « veut revenir sur les délais consignés sur le contrat que nous avons signé avec EXIMAG tout en voulant garder l’espace de quarante hectares que nous avons libéré depuis 2016 et il a été bien établi qu’aucune dérogation ne sera consenti en cas de rétrocession».Et de poursuivre : Quand elle (La société INNOVENT) signait avec EXIMAG pour la rétrocession de l’espace, la Mairie n’a été ni informée ni conviée. Preuve que cette transaction était nébuleuse et n’engageait pas l’institution municipale qui avait déjà contracté avec EXIMAG.SA » Très amer, l’édile de Sakal s’offusque de « la mauvaise foi » des nouveaux contractants qui : « Jusqu’ici, n’ont versé aucun centime à la mairie de Sakal et exploitent l’énergie qu’ils revendent à la SENELEC avec un total mépris des populations qui ont cédé leurs terres depuis 2016 et qui leur servaient de source de vie » Sous ce rapport, Birahim Diagne considère que la société INNOVENT « veut se jouer des populations et nous ne l’acceptons pas. Ils jouent à la stratégie du pourrissement, essayer de nous affamer pour finalement nous proposer des miettes » Et d’avertir : « Même s’il faut manger des gravats, nous le ferons mais nous ne céderons jamais à cette manœuvre ». C’est d’ailleurs sur ce point précis que le maire de Sakal appelle l’Etat du Sénégal à s’impliquer dans cette bataille. Car, souligne-t-il « Nous somme un démembrement de l’état et ce dernier ne doit pas rester indifférent à cette situation où des partenaires étrangers veulent exploiter indument des autochtone sur son propre terroir. Sur les emplois promis aux jeunes, Birahim Diagne est on ne peut plus amer : « Ils n’ont signé aucun contrat de travail avec les jeunes, ne versent aucune cotisation à l’IPRES et sont entrain de réduire les jeunes de la commune à de piètres et misérables journaliers pour vingt-cinq ans ». Et c’est de là où tout pourrait arriver selon le maire pour qui : « Cela peut engendrer des conséquences inattendues parce que les populations vont faire face avec tous les moyens » Finalement, la Mairie de Sakal et les populations de la localité restent inflexibles sur le respect des termes du contrat signé depuis 2016 et pour lequel, les « exploitants doivent  trois années de redevance d’un montant de Soixante Millions de francs » sur un contrat qui doit expirer, selon les termes du seul contrat existant, en 2041 soit Vingt-cinq ans d’occupation de l’espace qui a pris effet depuis 2016. C’est dire que les populations de la commune de Sakal restent déterminées et n’exigent rien d’autre que « le respect du contrat signé en 2016 ». C’est comme qui dirait un feuilleton à plusieurs épisodes.

Khalif A Wélé lg8tv.com

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