Plus de 12 000 ha de niébé infestés, le traitement phytosanitaire engagé.

Gscom Team 15/08/2020 17:10:43 Economie
Plus de 12 000 ha de niébé infestés, le traitement phytosanitaire engagé.

À Louga, la campagne agricole est marquée par des attaques de chenilles qui ont dévasté plusieurs hectares de niébé au grand désarroi des paysans, même si le Service départemental de l’agriculture qui a engagé le traitement phytosanitaire reste optimiste.

Si l’on en croit au chef du Service départemental de l’agriculture de Louga, Doudou Diop, près de 12 000 hectares de champs de niébé ont subi des attaques de chenilles dans le département, particulièrement dans les communes de Sakal, Coki, Léona, Niomré, M’Bédiène et N’Gueune Sarr. Il assure que les 12 000 hectares ont été traités.

 

Il nous reste encore du travail à faire », ajoute M. Diop, précisant que le Service départemental de l’agriculture de Louga ne dispose que de quatre équipes mobiles de traitement phytosanitaire qui sont sur le terrain. « C’est insuffisant pour tout le travail à faire », reconnait-il.

Pour autant, le chef du Service départemental de l’agriculture rassure. « Avec de nouvelles pluies, les paysans pourrons faire de nouveaux semis de niébé ou, à défaut, prendre l’option de la pastèque qui est une variété à cycle court », dit-il.

Pendant ce temps, l’inquiétude s’est installée chez les paysans. Dans la commune de Sakal, notamment au village de Sinou Baar, Abdou Baar ne cache pas sa désolation.

 

« En une semaine, les insectes ont tout ravagé dans nos champs de niébé et les équipes de traitement ont tardé à venir. Maintenant nous comptons sur de nouvelles pluies pour faire de nouveaux semis, même si l’arachide, pour le moment, se porte bien », confie ce paysan.

Non loin de ce village se trouve Waarène qui est dans la même commune. Tende Niang, l’un des habitants, embouche la même trompette.

« C’est depuis la veille de la Tabaski que les insectes se sont invités dans nos champs et ont tout dévoré. Nous sommes à la recherche de nouvelles semences de niébé en perspective des prochaines pluies. Sinon la situation risque d’être catastrophique », informe-t-il.

Cependant, Doudou Diop estime que la situation n’est pas alarmante sur l’ensemble du territoire départemental où le niébé est en état de ramification avancée dans les autres zones et l’arachide est entrée en phase de floraison.

 

 

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