jeudi 12 décembre
L'implication des jeunes dans la vie politique me paraît nécessaire voire obligatoire. Comme pour vous dire que ce sont les jeunes qui sont ou-bien qui doivent être les principaux acteurs de la gestion de la cité. Ceci étant dit, hormis sa profession, le jeune doit participer au développement de sa localité par le biais de la politique.
La politique pour les médiocres!
Depuis la naissance de la deuxième alternance beaucoup de mes compatriotes, notamment à Louga, font recourir à la politique comme leur domaine d'intervention, leur profession, leur métier. Ainsi, la question qui taraude dans mon esprit est de savoir : la politique est elle un métier?
la politique n'est pas, ne doit pas et ne peut pas être un métier. Si, la politique est un métier, elle est le métier de ceux qui n’en ont pas (chômeurs). Je refuse l'idée selon laquelle la politique est perçue comme un métier. Elle est plutôt un sacerdoce en vue de défendre une cause noble.
Refusant de gagner leurs vies à la sueur de leurs fronts, des jeunes optent la politique comme leur gagne-pain. Licite ou illicite? Juste ou injuste? Ils ne cherchent même pas à comprendre, tous les moyens sont bons pour subvenir à leurs besoins.
Le travail est source de libération!
Dans ce terrain riche (politique) où l'argent domine, le jeune "chômeur" doit accepter certaines pratiques telles que: le mensonge, la violence, le suivisme ... pour être considéré comme un vrai politicien, être aussi sous la houlette d'un leader politique qui devient par ailleurs son patron et son espoir. Ce jeune politicien tordu et tortu fait de la politique comme un raccourci pour atteindre le sommet de la hiérarchie. Dépendant qu'il est, il accepte tout pour avoir une crédibilité et une notoriété envers son mentor. Une crédibilité qu'il n'aura guère envers la population.
Ainsi c'est par le travail que l'homme devient responsable et libre.
Si nous interpellons l'histoire du pays, nous constatons que la majeure partie des hommes politiques sont des gens de qualification et de profession. Je pense à Senghor qui fut professeur de lettred, Mamadou Dia instituteur, Abdou Diouf gouverneur pour ne citer que ceux là.
Que les jeunes prennent leur destin en main!!
Saliou Fall
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